Non, l’hypnose n’est pas dangereuse. Et c’est Erickson en personne qui le dit !

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris mon clavier pour écrire un article sur le blog Street Hypnose, et c’est avec une certaine émotion que je le fais aujourd’hui. Allez savoir pourquoi, cela faisait des mois que je pensais à écrire cet article, et c’est finalement ce matin que je me suis levé avec la ferme intention de cliquer sur le bouton « publier ». Il s’agit aussi de mon premier jour de repos depuis bien longtemps, cela aide. Tout a commencé quand une personne très haut placée dans la CFHTB (une confédération d’instituts d’hypnose prônant une hypnose réservée au monde médical) est venue nous insulter publiquement pendant une de mes sessions d’hypnose dans la rue à Paris, avec comme argument que notre manière de faire de l’hypnose dans la rue était une honte pour la profession et qu’elle allait porter plainte contre moi, l’instigateur de ce drame national. Et, en prime, qu’elle allait tous nous (street hypnotiseurs) détruire. Vous vous en souvenez peut-être, j’avais posté un statut sur Facebook (le 16 mai) à chaud suite à cette altercation.

Depuis, j’ai fait profil bas, j’ai ignoré cette attaque et j’ai continué mon chemin. Toutes les formations Street Hypnose se déroulent à merveille et je prends toujours autant de plaisir à chaque itération. Néanmoins, encore une fois, à Genève cette fois, nous avons été agressé dans la rue par une soit disant « médecin » (j’en doute mais bon…) qui était persuadée que ce que l’on faisait était dangereux, qui pensait que l’on prenait le contrôle de ces pauvres volontaires, et qui a commencé à monter le ton avant de partir de façon très hautaine. Elle affirmait pratiquer l’hypnose Ericksonienne.
La plupart du temps, des personnes s’interrogent et viennent nous poser quelques questions sur d’éventuels dangers de l’hypnose. Y compris certains thérapeutes et médecins qui s’inquiètent de ce phénomène qui prend de l’ampleur. En soi, je peux les comprendre, conséquence logique de la désinformation massive des média. Et tant que c’est fait avec courtoisie, je n’ai aucun problème à passer un peu de temps à rassurer. Mais à un moment donné, des preuves valent mieux qu’un long discours, n’est-ce pas ?

Oui, je fais de l’hypnose dans la rue ! Et alors ?

Soyons clair, j’assume parfaitement. Et quand certaines personnes défendent le fait qu’eux pratiquent la « bonne » hypnose, sous prétexte qu’ils font de l’hypnose Ericksonienne, j’éclate de rire intérieurement. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’apprends à tous mes stagiaires une hypnose de rue très fortement orientée sur les travaux d’Erickson, avec quantité de permissivité et de notions indirectes.

De plus, Erickson a mené pendant des années des expérimentations pour tester s’il était possible d’obtenir des comportements anti-sociaux avec l’hypnose et sa réponse fut NON sur tous les points. J’ai à cœur de vous faire lire quelques citations tirées du Tome 1 de l’intégrale des articles de Milton Erickson dont je viens de relire pour la énième fois le dernier chapitre intitulé « à propos des éventuels dangers de l’hypnose » qui commence à la page 613. C’est, je crois, le meilleur moyen que vous vous fassiez votre propre avis.

Ce que dit Erickson sur les dangers de l’hypnose

Plus tard, il poursuit :

L’expérience personnelle de l’auteur [Erickson], fondée sur plusieurs milliers de transes avec environ trois cents sujets, dont certains ont été hypnotisés au moins cinq cents fois sur une période de quatre à six ans, ne révèle aucune preuve de tels effets dangereux.

Les résultats montrèrent qu’aucune procédure expérimentale ne put inciter des sujets hypnotiques à exécuter, en réponse à une suggestion hypnotique, des actes de nature répréhensible, même si, à l’état d’éveil, ils trouvaient acceptables beaucoup des actes suggérés. Au lieu d’obéir et d’apporter leur adhésion à l’hypnotiste d’une manière aveugle, soumise, automatique, irréfléchie,… les sujets firent preuve d’une grande aptitude et d’une grande compétence pour se protéger eux-mêmes, pour porter rapidement un jugement critique sur la suggestion, pour se dérober aux instructions ou même les rejeter en bloc. Ils manifestaient leur mécontentement… que l’hypnotiste ait voulu faire d’eux des instruments… En outre, beaucoup se montrèrent tout à fait capables de reprendre le contrôle de la situation hypnotique en obligeant l’expérimentateur à faire amende honorable pour ses suggestions inadmissibles… Au vu de ces résultats expérimentaux, on peut donc conclure que l’hypnose ne peut pas être détournée pour inciter des personnes hypnotisées à commettre pour de bon des actes illicites contre elles-mêmes ou contre autrui,  et que le seul risque sérieux rencontré dans de telles tentatives est encouru par les hypnotiseurs qui s’exposent à être condamnés, rejetés ou démasqués.

Il nous rapporte une vingtaine d’exemples, très variés, (sur les trois cents au total) et aucun ne permit de provoquer un comportement anti-social. Jamais l’hypnose n’a permit d’obtenir un comportement malsain de la part de la personne hypnotisée. Alors si même Erickson n’y arrive pas, ce n’est certainement pas le petit jeune de 16 ans qui a tout juste 800 mots de vocabulaire qui va y arriver. Quand on se revendique du courant Ericksonien, il me paraît important d’être un minimum renseigné sur l’ensemble de ses travaux.

Et histoire de bien enfoncer le clou :

Si les expériences avaient été conduites sous la forme d’études expérimentales patentes, il est fort possible que les sujets auraient exécuté leurs prestations avec plus de réalisme dans des situations ainsi protégées, mais, dans ces conditions, on n’aurait pas pu attribuer les résultats à l’hypnose elle-même mais à la situation dans son ensemble. Dans ce type de circonstance, on aurait peut-être pu tromper le sujet pour l’amener à exécuter un acte contestable, mais la tromperie n’aurait pas alors reposé sur l’hypnose. Elle aurait reposé entièrement sur des facteurs autres, et l’hypnose, comme on l’a montré dans nos expériences, aurait alors constitué plutôt un obstacle à une tromperie fondée sur d’autres éléments.

Les autres facteurs dont il parle sont notamment des facteurs de conditionnement et de manipulation. Si ces domaines vous intéressent, je vous recommande les très célèbres expérimentations de Milgram ou encore de Stanford qui sont très démonstratives des changements possibles dans les comportements humains sous la pression de l’autorité ou de l’environnement qui entoure l’expérience (le cadre). En quelques mots, l’expérience de Milgram a démontré que sous une autorité forte, une personne jugée « saine » pouvait aller jusqu’à tuer autrui parce qu’on le lui avait demandé. Et l’expérience de Stanford démontre comment, en à peine 6 jours, des personnes « saines » en sont venues à perdre l’intégralité de leur identité et/ou à devenir sadiques et méchantes envers autrui dans une simulation de prison avec gardes et prisonniers parmi les sujets de l’expérience. Bien plus puissant que toute forme d’hypnose, donc.

L’hypnose n’est pas dangereuse, mais la situation hypnotique peut le devenir.

Comme je le précise dans « la voix de l’inconscient », le vrai danger de l’hypnose de rue est et restera une mauvaise chute lors d’une induction trop violente, surtout si l’hypnotiseur est incapable de retenir la personne pour l’empêcher de tomber. Il est difficile pour beaucoup de faire la différence entre la transe, et les phénomènes hypnotiques. Je vous invite à re-re-regarder mes vidéos (surtout les dernières) où j’hypnotise des personnes sans induction formelle, de façon conversationnelle et éveillée, afin de bien montrer que l’on peut faire de l’hypnose très amusante sans avoir à faire des grosses inductions qui arrachent les bras. Mais bon, c’est un autre débat. Et il y a celles et ceux qui font de l’hypnose thérapeutique et médicale alors qu’ils ne sont nullement formés pour. Là relève aussi un énorme danger. C’est pourquoi je précise fermement dans la charte de déontologie de ne pas utiliser les souvenirs dans nos hypnoses ludiques et de se limiter à l’imaginaire créatif. Je publierai très prochainement un autre article pour montrer comment je pratique, dans la rue et dans mes formations, une hypnose finalement très Ericksonienne, contrairement à ce que les gens pensent de prime abord.​

Jean-Emmanuel

Passionné d'hypnose depuis 2008, Jean-Emmanuel partage avec vous toutes ses expériences et son savoir faire afin de vous permettre d'apprendre l'hypnose dans les meilleures conditions possibles. Il est également auteur du livre "la voix de l'inconscient".

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14 réflexions au sujet de “Non, l’hypnose n’est pas dangereuse. Et c’est Erickson en personne qui le dit !”

  1. Comme toujours, un article documenté et enrichissant !
    2 petites remarques :
    1-
    « Il nous rapporte une vingtaine d’exemples, très variés, (sur les trois cents au total) et aucun (AUCUN !) ne fut probant. »
    Les exemples sont probants : ils illustrent la résistance du sujet à ne pas être malveillant.
    S’ils n’étaient pas probants, ils ne permettraient pas de conclure … Je crois.

    2-
    Colliger des arguments pour assurer notre position est précieux, tout comme rechercher dans la critique ce qui pourrait être fondé. Merci pour ton boulot!
    Attention toutefois à ne pas se focaliser là-dessus, même si certains joutes verbales ne sont pas faciles à gérer (moi-même je peine souvent…) : à trop vouloir défendre, on alimente aussi le doute !
    Après, il est aussi possible de s’amuser avec la rhétorique pour remporter le morceau.
    « Le vrai problème n’est pas la pseudo-dangerosité de l’hypnose, c’est ce que vous vous craindriez d’en faire … »
    Cordialement,
    L’Ange Vain.

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    • Merci pour tes remarques constructive. Je vais modifier l’article en tenant compte de ton premier point. Et j’essaierai d’adoucir mon propos, aussi.

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  2. C’est toujours la même chose. Dès qu’une personne touche au monopole d’une autre personne, automatiquement il y aura conflit. Je pense que chacun doit se faire son idée et ensuite se diriger sur le chemin qu’il désire. J’ai l’impression de voir une frustration énorme du monde médical de se faire doubler par des personnes qui n’ont pas passé X années assis sur les bancs des facultés pour exercer.
    C’est uniquement mon avis.

    Ensuite habitant aux alentours de Genève, les personnes hautaines sont monnaie courante… mais rassurez-vous des gens bien qui réfléchissent avant de brailler des insultes existent. Mais malheureusement se ne sont pas toujours elles qui font avancer le monde.

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  3. Je n’ai toujours pas bien compris comment fonctionne l’hypnose et j’aimerai vraiment apprendre j’aimerai qu’on m’explique tout de a à z

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  4. J’ai une question qui me semble important de clarifier, une question dont j’ai la réponse, mais qui pourrait être interessant pour d’autres lecteurs. Si l’hypnose n’est pas dangeureuse, pourquoi respecter une éthique? Une éthique n’existe que si il est possible d’avoir des travers dangeureux, non? (Donc l’hypnose peux être dangeureuse à un certain niveau non?) Et deuxième question que je me pose, l’addiction hypnotique existe. J’entend par là, l’apparition d’une addiction aux sensations hypnotiques suite à une séance. Il en découle également de cela une désinhibition qui, engendré par une séance réalisée par un non-expérimenté, rend le volontaire non pas dangeureux pour lui même ou les autres physiquement, mais instable émotionnelement et psychologiquement. Car, il me semble, après discussion avec une professionnelle en psycho-neurologie, que l’inhibition est un réflexe cognitif pour parer à des réactions comportementaux et émotionnelles.

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    • Pour la 1ère question : « l’éthique est une réflexion sur les valeurs qui orientent et motivent nos actions. Cette réflexion s’intéresse à nos rapports avec autrui et peut être menée à deux niveaux. Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien, du juste et de l’accomplissement humain. » Ce n’est pas parce qu’il y a une éthique qu’il y a danger derrière.

      Pour la 2e question : le problème lié à l’addiction hypnotique n’est pas liée à l’hypnose, l’hypnose n’étant pas addictive, mais aux personnes qui en deviennent addict. Si une personne devient addictive à une série télévisuelle, au chocolat, aux pâtes, aux pizzas, aux légumes, on ne va pas pour autant accuser ces choses d’être dangereuses, si ?
      L’hypnose, scientifiquement, n’est pas considérée comme étant addictive.

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  5. Merci pour ta réponse Jean-Emmanuel. J’ai trouvé ça très pertinent et instructif dans le sens de ton point de vue, ou plutot dans ta manière de développer ton discours. En effet, je suis du même avis que l’éthique n’implique pas nécessairement un regard vers un quelconque danger. L’éthique est une ligne de conduite ou encore une porte vers la réflexion de nos actions dans une séance ou encore dans la vie de tout les jours.

    Pour ce qui est de l’addiction « hypnotique » (à prendre au meme sens que addiction au chocolat), je voudrai développer notre réflexion.
    En effet, on est bien d’accord que cela existe et que le problème de cet addiction n’est pas l’hypnose en soi.
    Il s’agirai plutot d’un déclencheur, selon moi, qui peut entrainer une sensation d’addiction à un élément donnée (déshinibition, relaxation, dissociation, confusion… etc) car le volontaire y voit une voie facile d’accès à un état qui lui apporte quelque chose. Exemple, ce n’est pas le chocolat qui rend addicte, c’est ce que cela provoque d’agréable chez le volontaire. Donc l’hypnose, tout comme le chocolat, n’est la cause de cela.
    Mais ce dont je voulais en venir est la suite :
    « Pour une personne addicte à ce que lui apporte le chocolat, ne serai-t-il pas important de garder une attention particulière à ne pas lui présenter une tablette de chocolat dès qu’elle en ressent l’envie? »
    Version hypnose : « Pour une personne addicte à ce que lui apporte l’hypnose (déshinibition par exepmle), ne serai-t-il pas important de garder une attention particulière à ne pas l’abreuver de cela dès qu’elle en ressent l’envie? »
    Vois-tu ce que je cherche à dire?
    L’hypnose n’est pas le problème. Mais une addiction a forcement une origine que le volontaire parvient à accéder plus facilement au travers de l’état d’hypnose.
    Ne faudrai-t-il pas prendre en compte cela dans nos pratiques?

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    • Je ne le vois pas de cette façon-là. Le chocolat est un mauvais exemple, vu que c’est considéré addictif…

      Mais revenons à l’hypnose. Si une personne devient addict à l’hypnose de façon disproportionnée, c’est effectivement que l’hypnose comble un vide à l’intérieur. Et toi, ce que tu proposes, c’est d’arrêter de combler ce vide en arrêtant de « l’abreuver » pour reprendre tes mots. Moi, ce que je proposerai, c’est d’aller voir ce vide, et de chercher à le combler de manière positive. L’addiction à l’hypnose n’étant qu’un symptôme de quelque chose d’autre derrière.
      Si la désinhibition apportée par l’hypnose rend addict, dans ce cas il y a de fortes chances que la personne ait des problèmes d’estime de soi et qu’il faille travailler dessus afin qu’elle se sente capable de se libérer sans l’aide de l’hypnose.

      Cela revient à consulter dans un but thérapeutique. L’hypnose n’est pas à condamner. Elle est juste révélatrice d’un mal plus profond derrière…

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  6. D’accord, je suis entièrement satisfait de ta vision. C’est vrai que je partais dans la voie de ne pas abreuver la personne. Mais il est vrai que chercher un intérêt thérapeutique et sollicité la personne à en prendre conscience, cela ne peux être que bénéfique.
    Merci pour ces éclaircissements.
    Tu es toujours de bon conseil.

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  7. bonjour
    je pratique le Street hypnose depuis maintenant 2 ans et je voudrais connaitre le coter » l’égal  » de cette pratique
    car personnellement en temps qu’étudiant j’attend souvent l’excuse vissant le fait qu’il me faudrait un diplôme pour pratique le Street hypnose .
    mais je ne trouve rien sur ce sujet et cela m’intrigue énormément

    et au niveau du danger de l’hypnose
    il mais arriver que certain volontaires eux des mal de tète âpres une hypnose simple
    je voudrais savoir pourquoi ??

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    • Bonjour,

      Légalement, rien n’encadre véritablement l’hypnose en France. Y compris l’hypnose thérapeutique (malheureusement ou heureusement, je laisse chacun juger).
      Dans le cadre d’une hypnose ludique, pas de diplôme nécessaire. En revanche, un bon savoir être permet de s’assurer que les séances se terminent bien.

      Par rapport au mal de tête, il s’agit de mauvais réveils, et des personnes « à moitié reconnectées ». Attention donc à bien y passer le temps nécessaire, et à redonner toute la bonne énergie nécessaire lors de la phase de réveil, qui est toute aussi, si ce n’est plus encore, importante que l’induction 😉

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  8. J’ai eu des séances d’hypnose à visée thérapeutique et ne peut dire aucun bien de cette pratique pour ce qui est du domaine affectif, psychologique.

    Après un certain bien-être en sortant de la séance, des effets secondaires très désagréables et qui ont parfois duré sont apparus, à chaque fois et quelque soit les praticiens (j’en ai eu trois au total, tous diplômés d’instituts reconnus comme l’Institut Milton H Erickson, je fais attention à qui je confie mon bien-être, mais je voulais tout de même voir si ces effets étaient dû à la technique elle-même ou au thérapeute). Cela allait toujours plus mal après.

    Je suis très loin d’être la seule a avoir fait l’expérience de ce genre de désagréments, google vous le confirmera. Et à chaque fois que j’ai discuté avec des personnes ayant utilisé l’hypnose comme outil thérapeutique, elles m’ont toutes rapporté le même genre d’expériences ou, au mieux un « déplacement » du stress, ou pas de résultat. Je pense par exemple à cette maman ayant amené sa fille chez un hypnothérapeute pour un problème de pipi au lit. Cela a fonctionné à merveille, mais elle est devenue par la suite ultra- phobique des insectes… sympa les promenades dans la nature ou les repas d’été à l’extérieur!

    Par contre, ça peut être un très bon outil pour préparer un événement futur stressant (examen, compétition…). J’en ai fait l’expérience. C’est ce qui m’avait d’ailleurs encouragé à adopter l’hypnose pour des problématiques plus personnelles.

    Ce long message pour simplement mettre en garde ceux qui penseraient à utiliser l’hypnose comme thérapie.C’EST UN OUTIL PUISSANT, peut être pas approprié pour traiter des problèmes émotionnels sensibles, sauf éventuellement par un psy ou un médecin dont le bien-être et la santé sont le métier. Ne vous confiez pas à n’importe qui. Même « diplômé  » d’Instituts reconnus. J’espère que mon témoignage pourra aider.

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