Attention, vous entrez dans une zone de turbulences !

Quand on débute et qu’on ose se lancer pour la première fois dans l’hypnose, et plus particulièrement dans la Street Hypnose, s’en suit une euphorie libératrice qui nous donne des ailes. On se sent fort, vivant, et l’Ego prend littéralement un shoot qui le propulse dans un hamac au soleil. Le cercle vertueux opère et laisse place à de belles réussites.

Jusqu’à qu’un jour, sans trop comprendre pourquoi, un violent échec survient. Puis un deuxième. Puis un troisième. Et petit à petit on touche le fond.

Et si les hypnothérapeutes s’intéressaient aux suggestions directes ?

S’il y a un élément qui revient systématiquement dans toutes les formations et conférences que je donne, c’est cette peur, ou du moins cette appréhension, de passer du côté obscur de la force en utilisant les suggestions directes. Parce qu’on nous a dit et répété que ce n’était pas bien.

Pour toutes celles et ceux qui ont bâti leurs premières expériences hypnotiques autour de la suggestion indirecte et de l’apprentissage des outils inspirés de Milton Erickson, il paraît inconcevable de se laisser séduire par un tel raccourci, considéré même comme un affront par certains. Pourtant, chacun sait qu’Erickson était un fervent utilisateur de la suggestion directe, dès lors qu’il en trouvait l’utilité.

Serait-il possible alors de suggérer des choses aussi simplement, aussi directement, et obtenir de bons résultats ?

Ça fait quoi d’être hypnotisé ? Pepper vous explique, à sa manière !

Sur le forum Street Hypnose, Sergeant Pepper, c’est son pseudo, nous a gratifié d’un compte rendu de son expérience en tant qu’hypnotisée qui n’a laissé personne indifférent. J’ai souhaité – avec sa permission – vous proposer de vous laisser transporter par son coup de crayon, l’espace de quelques instants, et toucher du doigt ce qu’elle a pu ressentir pendant qu’elle était sous hypnose.

Concours vidéo Street Hypnose

En février, Street Hypnose va souffler ses deux bougies. J’en suis extrêmement fier. Mais je le répète très souvent, et encore une fois aujourd’hui, c’est grâce à vous. Alors pour vous remercier, j’ai décidé d’organiser un concours vidéo pour mettre en exergue vos talents d’hypnotiseurs (et d’hypnotiseuses).

Ne me croyez pas sur parole. Testez et expérimentez par vous-même.

Ce titre résume à lui seul l’état d’esprit que je souhaiterais vous transmettre. Si j’ai choisi cette image pour illustrer l’article, c’est parce qu’elle dégageait plusieurs notions clés. Tout d’abord, une chaleur humaine, dessinée par ce soleil éblouissant ces ombres d’enfants. Notez aussi leur posture, qui dégage une joie de vivre pure et sincère. Cette image est l’essence-même de cet article qui est destiné à donner aux volontaires une meilleure version de vous-même.

Séance d’auto-hypnose avec écriture automatique

ecriture-automatique

J’aime à répéter qu’une partie de l’esprit Street Hypnose, c’est « être capable d’hypnotiser n’importe où et n’importe quand ». Mais hypnotiser, cela peut aussi vouloir dire s’hypnotiser soi-même n’importe où et n’importe quand. Je me souviendrais toujours d’Aurélien (hypnotiseur Toulousain) me racontant comment il s’éclatait à s’auto-hypnotiser dans le bus en mettant tout seul son bras en catalepsie. Justin quant à lui est capable (sous réserve de ré-activer son ancrage régulièrement) de s’auto-anesthésier une partie de son corps en auto-hypnose. Je sais que d’autres également ont cette capacité. J’ai personnellement encore beaucoup de chemin à accomplir avant d’y parvenir. Je leur dis bravo !

Messmer était à Toulouse le 25 novembre 2013

Lorsque nous avions assisté à sa première en France fin 2012, Messmer était encore peu connu dans l’hexagone. Aujourd’hui, la donne a changé, et cela se voit dès les premières minutes du spectacle.
Une partie de l’équipe Street-Hypnose de Toulouse est venue assister à son spectacle, et voici mon compte rendu. Attention, tout que ce que vous allez lire est parfaitement subjectif, et ne représente que ma vision des choses. En aucun cas je n’affirme détenir une quelconque vérité.

L’AIM, retour d’expérience et conclusion (3e partie)

Voici donc le dernier des trois articles consacrés au modèle AIM (Automatic Imagination Model) du groupe Head Hacking. Le premier et le deuxième article vous présentaient le fonctionnement et la théorie se cachant derrière ce modèle en apparence assez complexe.

Aujourd’hui, je vous apporte un point de vue totalement subjectif, résultat d’une mise à l’essai durant plusieurs mois. J’utilise en effet, ponctuellement, l’approche AIM lors de nos sorties Street-Hypnose à Toulouse. Et je continue d’expérimenter encore aujourd’hui, même si j’ai une opinion assez arrêtée désormais. Malgré une certaine désillusion, j’ai quand même trouvé dans cette nouvelle approche un intérêt tout particulier que j’ai à coeur de vous dévoiler.

Pourquoi l’approfondissement n’a rien à voir avec ce que vous pensiez

La faute à toutes les vidéos sur Internet, beaucoup pensent qu’approfondir la transe revient à augmenter la relaxation et l’état de bien être associé. Cela peut marcher, la plupart du temps, et fonctionnera même très bien avec les personnes les plus réceptives. Mais si vous n’allez pas plus loin, si vous ne cherchez pas à dépasser cette limite, vous ne progresserez pas. Et par progresser, j’entends par là : améliorer votre capacité d’adaptation pour faire d’un volontaire peu réceptif le meilleur des volontaires. C’est ce qui fait la différence entre un hypnotiseur de rue débutant et un autre plus expérimenté.