L’importance de notre éthique, plus que jamais

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je me permets de vous donner quelques informations pour que vous compreniez mieux ce qui va suivre.

Vous en avez certainement entendu parler, un congrès mondial de l’hypnose aura lieu à Paris cet été. Il est organisé par la CFHTB (confédération francophone d’hypnose et thérapies brèves) sous la tutelle de l’ISH (International Society of Hypnosis). 2000 « experts » de l’hypnose y participeront et des conférences auront lieu non stop durant 3 jours, du 27 au 29 août.

Le président n’est autre que Claude Virot, aussi directeur de l’école de formation Emergence Rennes, qui chapeaute la CFHTB. Cette dernière regroupe un certain nombre d’écoles de formations, dont la tonalité est simple : ils ne forment à l’hypnose que des professionnels de santé.

Congrès hypnose Paris 2015 (sources : AFP)

L’utilité originelle de ce congrès, reléguée au second plan :

Ce sera l’occasion de donner de la visibilité aux bienfaits de cette discipline, dont l’utilisation est croissante, que ce soit en psychologie et psychothérapie, mais aussi aux urgences, dans le cadre d’interventions chirurgicales, en cancérologie, pédiatrie ou dentisterie.

La vraie revendication vers lesquelles s’axeront toutes leurs futurs communications médiatiques :

On souhaite que seuls des professionnels de santé puissent enseigner l’hypnose ou utiliser l’hypnose.
Claude Virot

Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas d’un congrès mondial de l’hypnose en général, mais plutôt d’un regroupement de médecins élitistes souhaitant se mobiliser pour que le gouvernement légifère en France sur la pratique de l’hypnose et la réserve aux professionnels de santé.

Quand je constate chaque jour toutes les vies qui ont été bouleversées, en bien, grâce à Street Hypnose et à travers notre pratique bienveillante et respectueuse d’autrui, cet acharnement me répugne. Alors, même si je n’ai pas la force de frappe médiatique de l’homme d’affaire Claude Virot, j’ai à coeur de faire pencher un peu la balance de l’autre côté.

Et je suis persuadé que la plus belle arme de contre attaque ne relève pas des média traditionnels, mais bel et bien de VOUS qui lisez cet article.

La riposte

Le meilleur moyen de préserver notre pratique bienveillante et éthique, c’est de montrer que l’on est nombreux à soutenir et respecter la charte de déontologie Street Hypnose.

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Jean-Emmanuel

Passionné d'hypnose depuis 2008, Jean-Emmanuel partage avec vous toutes ses expériences et son savoir faire afin de vous permettre d'apprendre l'hypnose dans les meilleures conditions possibles. Il est également auteur du livre "la voix de l'inconscient".

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6 réflexions au sujet de “L’importance de notre éthique, plus que jamais”

  1. Bonjour Mr combe ayant acheter, lut votre livre et etant membre du forum, je me suis empressé de signer la chartre pour dennoncer cet abus …..
    En esperant que ca porte ces fruits je vous soutient de tout coeur.

    Elven du forum
    Jean-christophe.

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  2. Soutien à 2000% évidemment

    Surtout , je me dis vu comment tu as toujours mis l’accent sur l’éthique , le respect du volontaire , le réveil , autant sur le site que dans ton bouquin , ce serait vraiment injuste , surtout que ce mouvement à bien évidemment considérablement aider à populariser l’hypnose ces 2 dernières années .

    Après je ne m’inquiète pas trop pour le cas de l’hypnose de rue , pratiquement impossible à interdire , cela dit dans l’intention c’est vraiment insupportable .

    l’hypnose ludique ,je pense sera épargné , par contre les thérapeute non médicaux , je pense la bataille est lancé .

    Dans tous les cas soutien à street hypnose !!!!!

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  3. Excellente initiative que cette charte. (je la signe ici et maintenant….).
    Hormis le fait d’apporter une légitimité à l’hypnose de rue, elle permettra aussi de se désengager des dérapages que nous voyons parfois sur internet…..
    Bien sur, soutien à 200% à Street hypnose qui a une éthique en béton.

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  4. Du gros n’importe quoi ces élitistes pas doué.
    Quand je vois qu’à l’heure actuelle certain « pro » de l’hypnose n’imagine même pas ‘nos’ « technique » possible cela me désole. Et après ils nous prennent de haut.

    Je dérive un peu.. mais je te soutiens a 100% JE !

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  5. Je rejoins Mathieu,
    Je travail dans un hôpital ou nous avons mis en place un groupe de travail sur l’hypnose et quant je vois le niveau de merde de la plupart des professionnels de santé….ça me laisse perplexe.
    En effet comme j ai mis du temps a être formé j ai d abord lu tout ce qui me tombait sous la main et une fois formé a la pratique je me suis rendu compte que beaucoup de professionnels exercent dans un seul contexte et sont très peu polyvalent.
    Mais surtout certains semble plus animés par la cupidité que par la passion de l’hypnose.
    Cela dit pas d’inquiétude en ce qui me concerne, car appart en m ’empêchant de parler tout court, je ne vois pas bien comment on peut m interdire de faire de l’hypnose : )

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  6. Comment interdire l’hypnose qui est un état naturel?

    Est-ce que l’on va aussi interdire le cinéma, les livres et toutes les choses qui nous mettent sous hypnose ?
    Après les plantes « Ils ont supprimé la profession d’herboriste », sous X prétextes, les labos ont pris la relève , tellement bien que certains viennent d’être épinglés pour ne mettre dans leurs capsules que de l’amidon ou autre substance parfois inoffensive, mais pas toujours! ils se battent pour supprimer l’homéopathie, que du sucre pour certains médecins, mais bizarrement ils devraient se battre en tant que médecins pour cela :

    En 1982, le gouvernement britannique apprenait que les benzodiazépines (dérivés du valium : Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan…) pouvaient provoquer des troubles neurologiques graves. 30 ans plus tard… les médecins continuent de distribuer les pilules comme des Smarties !

    The Independent on Sunday a lâché une bombe

    » Le canard britannique » s’est procuré des documents confidentiels plutôt gênants. En 1981, suite aux trouvailles du professeur (aujourd’hui émérite) Malcolm Lader, chercheur de renom dans le domaine de la psychiatrie, le Medical Research Council (MRC, institut gouvernemental) avait organisé un brainstorming scientifique pour évoquer le rétrécissement du cerveau survenu chez certains patients gobant des benzodiazépines. L’année suivante, le MRC décidait d’approfondir le sujet pour évaluer l’impact à long terme de ces molécules. Puis, plus rien. Le ministère de la Santé n’a pas donné suite.

    Aucun test «officiel» de toxicité neurologique à long terme n’a jamais été réalisé sur ces médicaments (Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan…) vendus à des dizaines de millions d’exemplaires, censés lutter contre l’anxiété, le stress, l’insomnie et les spasmes musculaires. Le Pr Lader a déclaré : « Je recevais de l’argent pour d’autres recherches et ne voulais pas être étiqueté comme la personne qui a tué les benzodiazépines… J’aurais dû être plus proactif… J’ai supposé que la prescription allait se tarir, mais les médecins ont continué de les balancer comme des Smarties »
    source: http://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/health-news/drugs-linked-to-brain-damage-30-years-ago-2127504.html .

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