Attention, vous entrez dans une zone de turbulences !

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses.

Quand on débute et qu’on ose se lancer pour la première fois dans l’hypnose, et plus particulièrement dans la Street Hypnose, s’en suit une euphorie libératrice qui nous donne des ailes. On se sent fort, vivant, et l’Ego prend littéralement un shoot qui le propulse dans un hamac au soleil. Le cercle vertueux opère et laisse place à de belles réussites.

Jusqu’à ce qu’un jour, sans trop comprendre pourquoi, un violent échec survient. Puis un deuxième. Puis un troisième. Et petit à petit on touche le fond. On perd confiance en soi, le doute s’installe et les séances d’hypnose se raréfient. Certains même se lassent et arrêtent complètement. Leur Ego a trop souffert. D’autres trouvent en eux, ou chez les autres, l’énergie de rebondir plus sereinement. Ils ont compris. Ils ont intégré qu’ils ne pourraient pas ne pas échouer. Et plutôt que d’en souffrir, ils ont décidé d’en faire une force. 

turbulences_graph

Certains vont boucler et revivre plusieurs fois la même phase avant d’évoluer vers la suivante. Ce schéma est volontairement simplifié au maximum pour vous permettre de comprendre la dynamique qui se dessine derrière.

L’échec n’existe pas, il n’y a que des apprentissages.

Et vous, vous êtes dans quelle phase ?

blank
Jean-Emmanuel

Passionné d'hypnose depuis 2008, Jean-Emmanuel partage avec vous toutes ses expériences et son savoir faire afin de vous permettre d'apprendre l'hypnose dans les meilleures conditions possibles. Il est également auteur du livre "la voix de l'inconscient".

Rejoignez la newsletter et recevez par mail nos toutes dernières publications.
Pas de spams, pas de publicités, hormis un ou deux mails à l’année concernant nos formations.

7 réflexions au sujet de “Attention, vous entrez dans une zone de turbulences !”

  1. Je trouve que tu as totalement raison surtout sur l’échec, moi je l’ai bien compris. Il ne faut pas laisser faire continuer continuer ….

    Répondre
  2. Ton article tombe très bien. Je suis en effet dans le bas en ce moment, beaucoup d’échecs…. euhhh…pardon, « de leçons ». Le doute m’envahi et je connais bien cette perte de confiance actuellement.
    Ton article m’a fait du bien.
    Effectivement, il y a un moment où tout semble possible, on est sur un petit nuage… et puis un échec, puis deux, et le doute s’installe. Mais je vais rebondir, je commence à « vraiment » comprendre que le plus important n’est pas le « gros » effet hypnotique mais l’échange qui a lieu lors d’une séance.
    Apprendre que la vraie réussite c’est de passer un moment de communication positive et là, tout redeviendra possible, parce que plus naturel, moins dans la démonstration et plus dans le partage.
    Encore merci pour cet article qui tombe pile au bon moment pour moi.

    Répondre
  3. Bien d’accord avec ton schéma, je pense être sur la deuxième phase ascendante de l’ego, peut être vers le début de celle-ci ou bien la phase descendante juste après cette 2ème grande montée, je ne sais pas trop…. 🙂

    Répondre
  4. Heuuun n’y à t’il pas de belles réussites sans égo ?

    En street, lorsque je vois un bras se soulever je trouve toujours celà tres étonnant.
    Et lorsque le bras ne se soulève pas je trouve cela encore plus étonnant…
    Comme c’est étrange, cela ne cesse de me surprendre

    Répondre
  5. « C’est exactement mon cas! », me suis-je dis en lisant le début de l’article : « On se sent fort, vivant, et l’Ego prend littéralement un shoot ».
    Hier j’ai hypnotisé pour la première fois : 4 hypnoses. MAIS je dois me souvenir que c’est le bon Dieu qui fait tout, ce n’est pas moi qui ai un pouvoir spécial, nous ne faisons que montrer le chemin, faisant les causes, et PARFOIS CA MARCHERA, PARFOIS CA RATERA. Du moins ce sont mes pensées.

    Répondre
  6. C’est encore une fois un article qui vise juste ! J’ai connu, comme tout le monde, des succès et des échecs (souvent au cours d’une même séance puisque j’essaye de toujours pousser au maximum, jusqu’à l’échec, pour mieux essayer de le contourner, etc etc vous connaissez la chanson) et selon l’humeur du moment, je me focalise plutôt sur les uns ou sur les autres…mais je sais qu’il ne tient qu’à moi de me focaliser sur ce qui a marché, un peu comme en fin de séance quand on récapitule avec le courageux sujet qui a osé découvrir de quoi son esprit était capable !

    encore merci pour cet article qui fait du bien 😉

    Répondre

Laisser un commentaire